Il convient de préparer les enfants  à recevoir les images dès leur plus jeune âge. Il faut aussi les aider à exprimer leurs émotions face aux images, à acquérir un regard actif, à comprendre que l'image est un langage. La fabrication et la production d'images, associée à la maîtrise des outils, sont des étapes importantes du développement des savoirs-faire visuels et des compétences critiques.

- Favoriser une approche critique sur la manière dont la photographie est produite, diffusée et regardée

- Apprendre à utiliser un appareil photo

Diverses notions ont été abordées comme:

• le cadrage (et le rognage)
• l'ombre / la lumière
• la profondeur / la perspective
• l'échelle des plans
• l'intention du (de la) photographe
• la représentation
• la plongée /contre plongée
• la légende

- L’utilisation de l’appareil pour modifier l’impact sur sa photo. Utiliser par exemple la contre-plongée pour donner l’illusion d’un personnage plus grand.

- Encourager les enfants  à avoir un regard sélectif, à prendre des photographies à partir d'intentions précises.

Après une présentation du fonctionnement de l'appareil photo, les enfants ont travaillés par groupes de 2 ou 3 (un photographe et un ou 2 acteurs) Les clichés ont été pris autour et dans la maison des associations de Wellin. L’animatrice leur montre quelques exemples de photos puis laisse libre cours à leur imagination.

Les enfants ont également utilisé l’ordinateur pour 

• Utiliser l’explorateur de fichiers
• modifier la photo (cadrer, rogner, pivoter,…),
• création d’un diaporama
• création de mèmes avec CANVA (sur Internet)

Une photographie n’est pas objective, contrairement à ce qu’on pourrait croire intuitivement. C’est une représentation subjective du réel dont le sens n’est pas intrinsèque : c’est nous qui l’interprétons pour lui donner du sens. Or le sens que nous allons lui donner dépend de beaucoup de facteurs, et certains d’entre eux peuvent être manipulés pour forcer notre interprétation dans tel ou tel sens.

Au minimum, pour une photographie il y a toujours le choix :

– d’un sujet

– d’un angle de prise de vue

– d’un cadrage

Et ces choix ne sont pas sans incidence sur l’interprétation que nous ferons de la représentation de l’évènement ! Quand la manipulation des images sert un intérêt, son objectif est de manipuler notre interprétation non seulement de la photo, mais aussi -et surtout- des évènements qu’elle représente. Parmi les façons les plus basiques d’instrumentaliser une photo : le cadrage, qui permet de dire une chose ou son contraire. Simplissime, mais terriblement efficace! Ici, une photographie de deux soldats états-uniens et d’un soldat irakien pendant la guerre en Irak (2003, source).

https://www.penser-critique.be/limportance-du-cadrage/

Photographie prise lors de la guerre en Irak en 2003. Crédit : AP/Itsuo Inouye

https://www.penser-critique.be/cadrage-et-point-de-vue/

« Une photo ou une vidéo n’est pas la réalité. C’est une représentation. En modifiant certaines caractéristiques de la photo (cadrage, légende, contexte…) on peut changer son sens. »

Nous voyons des délires photos sur Internet, ce sont des photos avec des mises en scène  qui font le Buzz (engouement sur internet). Les Internautes attribuent des noms à ces pratiques

Ce délire qui consiste à se prendre en photo faisant la planche sur un support insolite. Les «plankeurs» rivalisent pour trouver l'endroit le plus insolite et original. Depuis le buzz du planking,  les challenges photographiques se multiplient sur le net.

En réponse à la vague du planking, Il y a ceux qui font la chouette (le owling). Les enfants ont appelé cela « faire la poule »

Le "horsemaning", ou "fake beheading", la fausse décapitation.

Dans cette discipline, tout est question de mise en scène : il s'agit de donner l'illusion d'un corps décapité. Un logiciel de retouche d'images permet toutes les fantaisies sans l'aide d'un complice. Malgré tout, une séance photo avec un partenaire facétieux revêt une dimension ludique plutôt réjouissante. Quand, sur une image, l'on ne voit que votre corps avec, juste à côté, la tête de quelqu'un d'autre flottant apparemment dans le vide, l'effet est désopilant :

En outre, l'influence du film fantastique de Tim Burton, Sleepy Hollow ("La légende du cavalier sans tête"), est manifeste.

Mais cet engouement pour les photographies de personnes décapitées remonte aux débuts des années folles, dans les années 20. Les photographes devaient faire montre d'imagination pour produire des images saisissantes ; aussi les illusions d'optique permettaient-elles aux amateurs d'images d'élargir le champ des possibles...

La perspective forcée est une astuce photographique utilisée pour jouer sur notre perception et créer des illusions d'optiques afin de donner l'impression qu'un objet est plus grand, plus petit ou plus éloigné. En positionnant des personnes, des lieux ou des objets de manière précise les uns par rapport aux autres, vous pouvez réaliser des effets époustouflants et obtenir des résultats hilarants. Vous avez peut-être déjà pris une photo d'un ami tenant un soleil couchant entre ses doigts, alors pourquoi ne pas utiliser votre imagination pour produire d'autres perspectives forcées amusantes que vous pourrez partager ?

Remplacez un visage par une pochette de disque vinyle/couverture d’un livre

Si vous, votre famille ou vos amis possédez une pile de disques vinyles à la maison, essayez de remplacer le visage de quelqu'un par celui d'une illustration d'album. Vous pouvez obtenir des effets vraiment intéressants en cherchant à faire correspondre le contexte et les couleurs de la pochette d'album avec l'arrière-plan de votre cliché. Vous pouvez également exploiter cette idée en utilisant un magazine, une peinture de la taille d'un visage ou une autre photographie. N'oubliez pas que l'astuce consiste à adapter l'échelle de la pochette d'album au reste de votre image afin de respecter les proportions du visage et du corps. Autrement, l'illusion d'optique ne fonctionnera pas.

Le terme sleeveface (mot-valise anglais signifiant littéralement « figure pochette ») désigne un phénomène internet qui consiste pour une ou plusieurs personnes à être pris en photo en posant avec une pochette de disque vinyle représentant des parties du corps (typiquement, un visage), de façon à prolonger l'image de la pochette et ainsi créer une illusion.

Un mème Internet (meme en anglais) est un élément ou un phénomène repris et décliné en masse sur Internet. C'est une francisation de l’anglais « Internet meme ».

D'après l’Oxford English Dictionary, un meme, au sens général, est un élément culturel ou comportemental qui se transmet d'un individu à l'autre par imitation ou par d'autres moyens. Il concerne des vidéos, des anecdotes, des rumeurs.

Caractériques :

• Cela n’a aucun intérêt
• Tu ne peux pas détacher tes yeux du mème
• Il peut être drôle
• C’est souvent avec des chats car c’est l’animal préféré des Geek

On peut retrouver un TOP des mèmes du moment

Cela peut être de courtes vidéos ou des photos légendées ou des dessins.

Ce sont finalement  quelques exemples de mèmes, ces attitudes imitées puis postées à la chaîne sur internet. Le but ? Aucun. Juste de délirer et de faire le buzz sur la toile avec pour leitmotiv « le ridicule ne tue pas ». Une tendance qui concurrence les vidéos et photos de chats mignons (lol cats) !

Pour réaliser des mèmes avec CANVA cliquez ici

Qu’est-ce que le Light Painting ?

Le Light Painting est une technique de photographie un peu spéciale. Il s’agit en fait de jouer avec la lumière dans un environnement plutôt sombre.

Le light painting est parfois appelé light drawing, light graffiti ou bien encore light graph.

La technique remonte à plusieurs dizaines d’années. C’est vers 1949 que Gjon Mili commença à jouer des lumières, avec l’aide de Picasso. Cela consiste en fait à la prise de photo sur une longue durée (long temps de pose), qui va pouvoir capter tous les mouvements de la source de lumière en une unique photo.

Le matériel nécessaire n’est vraiment pas complexe.

De quoi ai-je besoin ?

L’appareil photo ne doit pas bouger, donc si possible le positionner sur un trépied. Il faut donc y modifier le temps de pose assez long. Mais attention pour ceux qui n’ont pas de trépied plus le temps de pose est long, moins il faut bouger car sinon ce sera moins net).

La source de lumière doit être assez puissante pour être capté par l’appareil photo. Il suffit juste d’enclencher l’appareil photo, et de commencer à dessiner dans le vide en orientant la lumière vers l’appareil. Selon votre source lumineuse, vous pourrez changer de couleur et/ou taille pendant que vous dessinez. Utiliser plusieurs sources lumineuses est tout à fait possible, cela permet d’avoir d’autres rendus.

Il faut se mettre dans un lieu sombre, plus se sera sombre plus on verra le dessin. Si l’endroit est un peu éclairé, ce n’est pas grave, il suffit de ne pas bouger, car ça risquerait de rendre le dessin flou.

Et comment faire ?

Petite précision pour ceux qui n’auraient pas compris, l’image que vous prenez sera à l’envers vu que vous êtes en face de l’appareil.

Pour avoir un bon rendu lumineux sur les images profondes, il faut partir proche de l’appareil pour ensuite s’éloigner.

Si vous pouvez régler l’ISO de votre appareil photo, placer le haut plus bas afin de réduire le «bruit électronique».

Vous pouvez également à la place de diriger la lumière vers l’appareil, la diriger sur un objet pour en faire ressortir une partie comme si vous peignez dessus (nécessite une lampe assez puissante).

Extrait du site : http://www.christopher-hibbert.com/lightpainting/

Tutoriel : https://www.leslucioles.photo/le-light-painting-tutoriel/

Le site suivant parle  la technique du pochoir: http://www.1point2vue.com/light-painting-pochoir/